Dans le passé, jamais une élection territoriale n'a eu autant d'impact sur l'avenir du péi.
En mai-juin 2004, certains parlaient de simple alternance, un peu comme en 1981 lorsque François Mitterrand est arrivé à l'Elysée. C'était pourtant bien différent.
On a vu ce que celà a donné. Les mêmes règles de copinages et gaspillages dans les administrations qu'avant, mais l'efficacité économique en moins.
Des voyages tout autour du pacifique et du Groenland, une inflation non maîtrisée, des discours enflammés sur le noni qui devait rapporter des milliards et qui aujourd'hui est en train de s'effondrer, la loi Te Autaeaeraa qui a finalement vidé les caisses de la CPS, l'idée géniale d'une ligne Papeete New York qui est un gouffre pour Air Tahiti Nui, etc...
Le programme d'Oscar est truffé de bugs et de virus.
Sans parler des discours haineux et xénophobes de nos gouvernants, repris en choeur par une partie de la population.
Aujourd'hui, c'est bien pire que cela. Oscar et son équipe, s'ils reviennent au pouvoir pour 5 ans, vont tout faire pour obtenir l'indépendance. Et ils l'auront. Sans aucun partenariat privilégié avec la France, déjà exsangue, qui trouvera là un très bon prétexte pour faire des petites économies.
En cas de victoire d'Oscar, on imagine bien un réferendum d'autodétermination.
Oscar enfoncera alors un peu plus le clou du colonialisme, sur fond de dossier nucléaire, et Paris pourrait souffler un peu sur les braises en désindexant les fonctionnaires d'Etat, et en dévaluant le franc CFP, une fois la Nouvelle Calédonie passée à l'euro, sans nous.
Tous les scénari catastrophes seront alors possibles, pour le plus grand bonheur d'Oscar ma.
Il est donc impératif que les électeurs se mobilisent en nombre pour barrer la route à l'UPLD.
Heureusement, cette élection comporte deux tours. L'idéal serait que To Tatou ai'a arrive devant le Tahoera'a à l'issue du premier tour, et c'est peut être possible.
En effet, lorsque Le Pen est arrivé au 2 tour en 1995, qui l'avait prédit?
Surement pas les sondages et autres spécialistes en politique de l'époque en tout cas. Même Jospin rigolait de cette éventualité.
Le Pen a ensuite rencontré un immense barrage qui l'a renvoyé à la maison. C'est ce qu'il faudra faire avec Oscar.
Quel que soit le sentiment qu'il peut avoir envers la France, la seule question que devra se poser l'électeur, est:
Avec quel candidat la Polynésie se portera-t-elle mieux ? Avec Oscar ?
mercredi 9 janvier 2008
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