jeudi 3 mai 2007

Soyons courtois, restons calmes, ne nous fachons pas

Tel que est le constat que tous les téléspectateurs ont pu faire à l'issue du débit Sarkozy-Royal de mercredi 2 mai 2007.

Tout s'est très très bien passé.

A part peut être quand même en fin de débat une chti mini toute petite dose de MEGA HAINE ABSOLUE de la part de Ségolène W Royal. La fatigue nerveuse peut être.

Elle pleurait presque par la suite.


17 Méga Watt de haine à la télé comme ça en direct, les yeux chargés comme des grenades, c'était pas beau à voir.

Le tout pour un sujet important: les handicapés.

Ségolène a déclaré son lance-flamme à Sarkozy en lui reprochant d'avoir annulé le programme handiscol auparavant, alors qu'il venait de faire des propositions.

Après quelques recherches, il ressort en réalité que:

1. C’est la loi du 11 février 2005 qui a prévu l’inscription de droit des enfants handicapés dans l’école de leur quartier. Cette loi est la première grande loi sur le handicap après celle de 1975. Toutes les associations en ont salué les avancées. Mme Royal et le parti socialiste ont voté contre cette loi.

2. Le nombre d’enfants handicapés scolarisés dans les écoles « ordinaires »
a nettement augmenté en cinq ans, puisqu'il est passé de 89 000 à 160 000 entre 2002 et la rentrée 2006.

3. Les aides-éducateurs ont bien disparu. Mais ils ont été remplacés par des auxiliaires de vie scolaire (AVS), formés pour accompagner des handicapés, et par des emplois vie scolaire (EVS), des contrats très précaires qui, eux, ne reçoivent aucune formation.

4. Le nombre d’auxiliaires de vie scolaire qui les accompagnent est passé de 4 700 à 8388, soit une augmentation de 80%.

5. Enfin, le plan Handiscol de 1999, toujours mentionné sur le site du ministère, est désormais dépassé. La loi du 11 février 2005 a rendu obligatoire l'accueil des enfants handicapés dans l'école de leur quartier.


Les ministres de l'Education, Gilles de Robien, et de la Santé, Philippe Bas, se sont empressés de dénoncer hier « l'incompétence » de Ségolène Royal.

«Je ne peux pas imaginer que, ayant exercé de 1997 à 2002, la problématique lui soit étrangère», a lancé Robien, pour qui «il s'agit d'un coup politique malhonnête» exploitant le malheur des handicapés.

Tout aussi virulent, Claude Allègre, ex-ministre de l'Education nationale de Lionel Jospin, s'est dit «outré par les mensonges» de Ségolène Royal et a confirmé qu'il «ne votera pas» pour la candidate socialiste.

Sarkozy a montré à tous qu'il pouvait rester très calme en situation de stress, tout l'inverse de SWR, dont la colère était en fait préméditée, calculée.

Pitre spectacle donc que cette femme sans idée, sans pouvoir de décision, dont le seul recours est celui des partenaires sociaux qui décideront.

Ne pas savoir décider quand on est Président me rappelle quelqu'un: Oscar naturellement.

Très bon golfeur pour avoir parcouru les terrains de tout le Pacifique (et même du Groënland), mais incapable de prendre la moindre grande décision, si ce n'est le tatouage obligatoire par puce électronique des animaux de compagnie.

Mesure d'ailleurs tuée dans l'oeuf car impossible à mettre en place sur le Territoire.

Décidément, Ségo-Oscar, même combat.