jeudi 17 mai 2007

Perte de visibilité au PS

Depuis la saine raclée de Ségolène Royal le 6 mai, toute la France suit la composition du nouveau gouvernement de Nicolas Sarkozy comme s'il s'agissait du dernier feuilleton à la mode, l'ultime épisode de Friends.

On veut savoir si la parité sera respectée, s'il ne vexera pas trop ses amis de l'UMP, si les ministres seront a priori compétents, si l'ouverture annoncée sera bien effective, etc..

Pendant ce temps là, le PS est en crise, et depuis les coups de gueule de DSK, plus rien sur les ondes, comme s'ils étaient tous partis à Malte ou sur l'ïle de Ré. On en entend plus parler.

Il semble qu'ils naviguent désormais sans instrument, dans un épais brouillard de rivalité, de frustations haineuses, et de grosses colères (saines bien sûr).

François Hollande a donc bien du mal à rester concentré car, entre les décisions unilatérales de la mère Ségolène, déjà partante pour sa rouste de 2012, DSK qui veut lui piquer sa place dès que possible, et ses confrères socialistes qui sont déjà partis rejoindre Sarkozy, il commence à avoir la tête d'un riche en migraines.

Tant mieux car les sondages indiquent pour le moment une forte probabilité de victoire de l'UMP aux législatives.

Le contraire serait déçevant puisqu'aucune des réformes annoncées ne verrait le jour alors que tout est à revoir dans notre pays.

Pas que dans notre pays d'ailleurs.

Même sa très gracieuse reine Elizabeth II d'Angleterre
pose désormais sur des photos obscènes ( mais assez drôle en réalité: cliquer sur la photo pour comprendre de quoi " il ressort ")

Bref, tout fout le camp !!

Il est temps de reformer certaines choses, à commencer à mon goût par le rapport entre l'humanité et l'environnement.

La déforestation, le réchauffement climatique, il y a de quoi faire pour Alain Juppé, nouveau ministre du développement durable.

Je n'ai pas le souvenir qu'il fut en son temps un expert en écologie, mais peut être que son exil au Canada l'aura amené à une prise de conscience sur le sort des bébés phoques, ou des sables bitumineux riches en Pétrole de l'Etat de l'Aberta, dont l'exploitation est une catastrophe pour l'environnement. D'un autre côté, quand on voit les experts habituels de l'Ecologie en action depuis 30 ans en France, on se dit qu'il ne peut pas faire pire.