jeudi 9 octobre 2008

Ben Laden en rêvait, George W. Bush l'a fait.

D'après certains, le pire de la crise est devant nous. Après la crise financière et bancaire, la crise économique sévère, peut être façon 1929 et années 30.


Pourtant, avec la crise financière actuelle, le géant Américain a déjà un premier genou à terre, et le deuxième commence maintenant à vaciller.

Le représentant syndical de Satan sur Terre, Ben Laden, autrefois formé par la CIA pour lutter en Afghanistan contre l'invasion Russe, doit bien rigoler du fond de sa piteuse et pisseuse caverne Afghane, du moins s'il n'est déjà en train de rôtir en Enfer sans aucune vierge à proximité immédiate.

Celui qui a tué 3000 personnes en attaquant le World Trade Center voit son objectif en passe de réussir.

Les USA vont mal, entrainant avec eux le reste de l'Occident, voire du monde entier.

Tout cela à cause d'un défaut congénital des Américains, la vie à crédit. La dépense sans compter.

Et le phénomène s'accentua après le 11 septembre 2001 justement, où, pour redonner le moral aux consommateurs Américains, il fut décidé par George W. Bush ma de les faire dépenser autant que possible. Plus que de possible. Avec Alan Greeenspan et son successeur Ben Bernanke, ils étaient même prêts à jeter de l'argent aux Américains depuis des hélicoptères s'il le fallait (Cf helicopter drop de Milton Friedman), du moment qu'ils le dépensent.

On voit ce que ça donne aujourd'hui.

Le problème, c'est que désormais, ce sont les entreprises US, d'Europe et du monde entier qui vont trinquer à partir de fin 2008 et au moins pour 2009.

Pour redonner un peu confiance dans le système bancaire US, Henry Paulson (sorte de Ministre des Finances US), a décidé de donner 700 milliards de dollars US (en échange d'actions). Cet effort (nécessaire) sera supporté par les contribuables Américains, alors que la dette US est déjà phénoménale.

Ce nombre de 700 milliards n'a d'ailleurs jamais été calculé: il est sorti subitement de la tête de ce monsieur qui voulait un chiffre fort, sans toutefois dépasser les 1000 milliards, psychologiquement difficile à avaler avant les élections du 4 novembre aux USA:

« Il n’est fondé sur aucune donnée particulière » a indiqué un porte-parole du Trésor américain à Forbes.com mardi 23 septembre. « Nous voulions seulement choisir un nombre vraiment grand ». Le 21 septembre, le New York Times expliquait doctement que le paquet de redressement « se situait entre le chiffre optimiste de 500 Mds$ et le chiffre pessimiste de 1 000 Mds$ ».

Tout cela n'inspire pas tellement confiance, d'autant que certains parlent déjà des autres crises en préparation:

* celle des cartes de crédit Américaines: N'ayant plus de maison ni de liquidités, les Américains ont utilisé leur floppée de cartes de crédit, certaines sans plafond limite. La note va bientôt arriver.

La Croix - 25/09/2008: Nombre d’Américains-les plus pauvres en particulier-ont été incités à utiliser des cartes de crédit reçues dans leurs boîtes aux lettres, dont les autorisations de découvert sont presque sans limite à court terme (mais les taux d’usure prohibitifs!).

Ceux qui risquaient de perdre leur maison ont tiré sur toutes leurs cartes de crédit avant de se résoudre à habiter sous la tente ou dans leur voiture, allant jusqu' à financer à crédit leur alimentation quotidienne. Le niveau d'endettement en cartes de crédit outre-Atlantique dépasse aujourd'hui les 2500 milliards de dollars. Ces créances ont été regroupées, comme pour les subprimes, en titres financiers revendus sur les marchés internationaux. À présent, nul ne sait exactement où se trouvent ces titres.

* celle des CDS, Credit Defaut Swap: En gros des assurances qu'ont pris des banques & Institutionnels pour se prémunir du risque de non paiement de leurs créanciers.

Les Credit Default Swaps protègent les banques contre le risque de crédit. Ils représentent un encours de 42.500 milliards de dollars et pourraient subir la défaillance d'un des acteurs du marché.

Là, on entre dans la cour des grands: 42 500 milliards de dollars....

Après le krack d'octobre 1929, les années 30 furent très difficile économiquement. Il fallut attendre la seconde guerre mondiale pour que l'économie Américaine ne reparte, et le Dow Jones ne retrouva sa valeur d'avant octobre 1929 qu'en 1954....

On parle aussi maintenant des papy boomers Américains à qui les fonds de pension doivent commencer à verser leurs retraites, sans en avoir les moyens, mais aussi du Carry Trade qui tel le Gulf Stream, est un courant financier qui part du Japon (avec un yen pas cher et des taux d'intérêts très bas) pour aller vers les Bourses du Monde entier, courant financier qui risque de s'arrêter.

On comprend pourquoi les touristes américains vont être de plus en plus rares, pourquoi l'économie en général va mal, et ce n'est pas une motion de défiance qui changera quoi que ce soit.

Si un tel cataclysme économique planétaire devait se produire, on pourrait quand même y voir quelque chose de positif. De très positif même. Pour l'environnement.

En effet, moins d'industrie, moins d'usines, moins de voitures, camions, avions, pétroliers, naufrages de pétroliers, d'agriculture intensive, consommation d'eau, déforestation, etc...

Le pétrole va baisser, donc l'essence aussi, comme le dollar (il baissera après les élections US prévues le 4 novembre).

La fin des réserves de pétrole serait également repoussée dans le temps.

Tout cela donnerait un break à la Terre et diminuerait l'augmentation du réchauffement climatique.

Même si on va surement le sentir passer, ce serait un mal pour un bien. Nos enfants auraient moins de gadgets, mais auraient en échange une planète moins pire que prévu.


Faut voir le bon côté des choses...

A moins que Sarah Palin ne devienne Vice Présidente, puis Présidente en cas de défaillance de McCain.

Elle a dernièrement montré qu'elle avait de la mémoire, en récitant tous les méa que son équipe lui avait demandé d'apprendre (économie, géographie, etc...) pour le débat avec Joe Biden.

...ça veut dire aussi qu'elle se souviendra des codes nucléaires.