Après des années de tergiversations autour de l'indexation des retraités de l'Etat venant s'installer en Polynésie, cette fois c'est quasiment fait: l'indexation sera supprimée pour les nouveaux arrivants dès janvier 2008.
L'amendement déposé par le sénateur Jean Arthuis plafonnera l'indexation des pensions à 35% pour les personnes non nées en Polynésie où qui n'y étaient pas en poste cinq ans avant leur départ à la retraite, et supprimera l'indexation pour ceux qui prendront leur retraite à compter du 1er janvier 2008.
Naturellement tout le monde s'offusque, tous partis politiques confondus, compte tenu du manque à gagner pour le territoire.
Certains s'offusquent plus que d'autres. Le sénateur notamment, qui semble avoir saisi la balle au bond, et qui va tenter de récupérer le vote des retraités, dont certains regardaient peut être plus du côté de GTS Bouissou ces derniers temps, pour le compte du Tahoera'a.
Histoire aussi de faire oublier la nouvelle casserole qui vient enrichir sa quincaillerie:
Cour de Comptes: sont mis en cause dans les contrats cabinet de la Présidence: Gaston Flosse, Edouard Fritch, les deux députés de Polynésie française, Michel Buillard et Bruno Sandras, plusieurs maires et actuels représentants à l'Assemblée de Polynésie française, tels Jacques Vii (Punaauia), Marcellin Lisan (Huahine), Thomas Moutame (Taputapuatea, Raiatea), ou encore le syndicaliste Cyril Le Gayic (CSIP).
Les faits remontent aux années 1996 à 2004, les personnes mises en cause ayant disposé au cours de cette période de contrats cabinet de la Présidence de la Polynésie tout en officiant en fait dans diverses communes ou dans des organismes syndicaux. La décision d'avril 2006 ordonnait, qu'au total, ces personnes soient amenées à rembourser 308 millions Fcfp (environ 2,6 millions d'euros) perçus de manière non réglementaire.
Voir Tahitipresse pour plus de détails.
Le signal envoyé par Paris est clair: "Les comptes de l'Etat sont tels que, si Oscar Temaru est réélu en février prochain, on passe à l'étape suivante: désindéxation des actifs pour commencer, puis dévaluation du XPF quand Wallis et la Nouvelle Calédonie passeront à l'Euro, .... sans nous.
Etape suivante: référendum d'auto-détermination sur l'indépendance, avec au préalable un savant mécanisme bilatéral d'envenissement des relations Fenua-Etat, afin de forcer un peu les choses.
vendredi 30 novembre 2007
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