samedi 24 février 2007

Et la dette bordel !?!

Chacun des deux principaux candidats rivalise de promesses envers les étudiants, les profs, les sportifs, les chercheurs, les ouvriers, les fonctionnaires, les retraités, les jeunes, etc...

Mme Royal étant de loin la plus forte à ce petit jeu là (Rappel: Programme estimé à 63 millards d'euros, contre 50 pour N. Sarkozy...ce qui est déjà beaucoup)

N' y a-t-il donc personne pour leur rappeller ce que cela implique pour nos enfants?

Peut être écoutent-ils un peu trop certains pseudo-économistes pour qui la dette n'est qu'une ligne comptable envers des créanciers qui, patriotes et généreux, réinjecteront automatiquement leurs rentes dans l'hexagone, et pour qui, comparée aux USA, la dette de la France n'est finalement qu'un détail comptable.

On ne peut hélàs comparer les USA à la France: le commerce mondial (désormais axé sur l'Asie) ne peut pas se passer des Etats Unis, mais il peut très bien snober notre joli petit hexagone.

Dans "Une brève histoire de l'avenir", Jacques Attali indique pourtant que notre pays risque d'être alors rétrogradé par les milieux financiers: la France aura ainsi plus de mal à emprunter et cela lui coutera encore plus cher.

Plus rien ne sera investi dans l'hexagone car tout l'argent passera dans le remboursement de la dette (60% aujourd'hui) . Les jeunes diplômés quitteront encore davantage le pays et ne participeront donc pas aux tentatives de redressement.

Ce livre, qui donnerait le cafard à un régiment de clowns a été écrit par un ami et ancien conseiller de François Mitterrand, donc par un socialiste.

Normalement, celà devrait faire réfléchir plus d'un électeur socialiste potentiel.

Les remèdes de Jacques Attali (diminution drastique du nombre de fonctionnaires, libération du travail afin d'augmenter le PIB, etc...) semblent bien plus proches du programme de Sarkozy que de celui de SWR.

Ici, en Polynésie, Armelle Merceron, Ministre des Finances du gouvernement autonomiste (pro français) de Gaston Tong Sang vient d'émettre un courrier dont voici un extrait:

Ainsi, sous la gestion de monsieur TEMARU, on dénombrait 479
engagements dits de cabinets tous ministères confondus, le gouvernement de Monsieur Gaston TONG SANG a élaboré à ce jour 247 engagements, toutes positions administratives confondues, soit pratiquement 50% de moins que notre prédécesseur.

La moyenne des effectifs en cabinet est de 13 personnes, elle était de 17 personnes précédemment avec un nombre de ministères plus élevé.

Le Cabinet du Président est limité à 55 personnes dont 14 personnes relevant de la « cellule sons et lumières » mais qui sera incessamment réaffectée après étude dans la structure correspondante à leur réelle activité.

Le coût du Cabinet du Président Gaston TONG SANG est de l’ordre de 320 millions. Celui de Mr TEMARU était de 905 millions.

Quant aux cabinets ministériels, les effectifs restent en deçà, 192 recrutements tous ministères confondus pour 309 sous la gouvernance TEMARU .


Une fois encore, on constate des parentés entre les méthodes de gestion Oscar Temaru / Ségolène Royal.

Après 2 ans et demi de taui, tous les comptes sont au rouge.

Comme il était facile d'être généreux avec ses amis quand on a pas besoin de compter.

Le copinage a davantage fonctionné sous Temaru que sous Flosse. Conseillers, représentants à l'Assemblée, agent de cabinets, etc... que de copains, fils, filles, neveux, nièces, etc.... gracieusement rémunérés.

De toute façon, c'était l'argent des contribuables français, ces répugnants personnages dont quelques uns acceptent quand même de dormir dans des tentes, pour que cetains fonctionnaires ultramarins puissent aller passer leurs vacances à Las Végas.



Ils préfèrent aussi laisser leurs places dans les hotels réquisitionnés pour les immigrés, venus chercher l'eldorado dans l'hexagone.

Ces derniers refusant même parfois ces hotels par manque de confort....

Certes, la France vieillit et a besoin d'attirer sur son sol une population en âge de travailler, de dépenser afin de payer les retraites des actifs d'aujourd'hui.

Certes, il est illusoire de vouloir repousser éternellement et complétement des millions de personnes désespérées qui n'ont d'autre choix que d'essayer d'aller en Europe.

Mais ne pourrait-on tout de même pas aider d'abord les personnes de nationalité française (je ne parle pas de couleur de peau, mais bien de nationalité).

Est-il si politiquement incorrect de vouloir mettre un frein à ce phénomène d'immigration?

C'est bizarrement ce qui se pratique en Polynésie depuis des lustres: si on est pas né ici; on est en dernier de la liste pour les postes administratifs ( éducation, santé, etc...) et même dans le privé où les syndicats ne veulent pas de popaas.

Et tout cela avec l'argent des contribuables et électeurs faranis.

Qu'on se rassure, il est fort probable qu'après les législatives, des nets changements interviennent dans la rémunération des fonctionnaires du Pacifique Sud, à commencer par un substantiel changement d'indexation.

Suivie quelque temps plus tard par une dévaluation du franc pacifique.


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